OBJECTIF KOUIGN-AMANN

Trois semaines pour s’échapper

“C’était un jour férié et j’étais en galère. Tout était fermé et je me suis arrêté demander de quoi manger. Je voulais seulement un peu de pâtes pour remplir ma popote et je me suis retrouvé avec un paquet entier que j’ai dévoré et du jambon gentiment offert !”. Après trois semaines à sillonner les routes de l’Ouest de la France, Florian, notre ambassadeur MONTAGEL (eGravel), nous raconte son histoire au fil des kilomètres, des nuits sous la tente et des rencontres.

Sur un coup de tête, Florian nous annonce qu’il souhaite parcourir plus de 1800 kilomètres avec notre Gravel électrique en autonomie. Tout va très vite, en à peine quelques jours, il configure lui-même son vélo. La plupart des sacoches est conçue et cousue à la main pour correspondre à la géométrie du vélo. L’aventure en bikepacking peut commencer. La première étape est de rejoindre Lyon en train. A son arrivé, il passe chez Grimpeurs Cyclist House, un café bien connu des cyclistes avant d’engager les premiers coups de pédales et quitter la ville. Grâce à l’application Komoot et à son GPS Wahoo, Flo n’a plus qu’à suivre la carte déjà tracée. Le but est d’emprunter le plus possible les routes secondaires et les anciennes voies de chemin de fer aménagées jusqu’à la véloscénie à Chartres. Il traverse le Charolais et ses pâturages ; “ Il y a de bonnes odeurs, tu vois des animaux et, surtout, il n’y a pas de bruit, c’est calme. ” Il croise aussi le chemin d’autres voyageurs : “ Il y a eu ces deux gars qui partaient en Suède avec la musique à fond sur le vélo, on a tchaté sur 20 bornes, de leurs anecdotes et de leurs nuits chez l’habitant ” . Le reste du temps, il sera seul avec son vélo, ses pensées et l’objectif de trouver un bivouac différent chaque nuit. Bien souvent, ce sera au camping pour recharger la batterie du vélo et aussi celle du voyageur. L’accueil est toujours chaleureux, même bienveillant. La routine s’installe. Déballage des sacoches. Installation de la tente. Préparation de la popote : bouillon, nouilles, sardines à l’huile.

Et tout recommence au petit matin. Sur la route, Flo privilégie les petits commerces, les quelques boulangeries et bistrot croisés en chemin, qui sont toujours l’occasion de s’approvisionner, de se régaler et parfois de faire une pause. L’accueil est toujours sympathique, c’est bon et c’est local. “Et parfois, ils te donnent même du rab quand tu es un voyageur. Le contact est plus simple surtout lorsque tu es seul. Tout le monde a plein de questions. D’où viens-tu ? Où vas-tu ? Et ils s’étonnent !”. Les jours passent et Flo s’approche de plus en plus du Mont St Michel, un des objectifs de l’aventure après une traversée de la véloscénie avec ses rivières et ses hautes herbes. Il y croisera quelques bêtes sauvages : lapins, biches, faisans, ragondins, et quelques bruits non identifiés dans les feuillages… Après trois semaines, 1800 kilomètres et une étape à Saint Malo, il ne souhaite qu’une chose, repartir. Le vélo électrique est à la portée de tous, dit-il, “J’ai été bluffé par la possibilité qu’il peut t’offrir pour aller plus loin… mais le plus important, c’est le voyage et la route que tu vas emprunter. Il faut aller à son rythme, prendre du plaisir et s’amuser !”.

Aujourd’hui, Flo vient de s’installer à Saint Malo où il roule toujours avec son MONTAGEL. Il a aussi développé un nouveau talent, à savoir celui de créateur de sacoches sur mesure pour vos aventures. N’hésitez pas à lui faire part de vos projets !